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Ces personnalités africaines qui titillent les sommets des institutions internationales et qui devro


Amina Mohamed, Antoinette Sayeh, Makhtar Diop, Yonov Frédérick Agah, Tedros, Adhanom Ghebreyesus, Hamid Mamdouh (De gauche à droite et de haut en bas)

Amina Mohamed (1ère ligne, en haut à gauche) débute sa carrière professionnelle, en 1985, comme directrice juridique au ministère des Dévolutions du Kenya..

Son périmètre d'intervention regroupe aussi bien les projets impliquant l'aide de la Banque mondiale que l'établissement des règlements des municipalités De1986 à 1990, elle occupe la fonction de conseiller juridique au ministère des Affaires étrangères. Pendant cette période, elle prépare et négocie de nombreux traités internationaux et accords bilatéraux engageants l’État kényan.

Entre 1990 et 1993, elle propose ses services de conseil juridique à la mission diplomatique de la République du Kenya auprès de l'Office des Nations unies à Genève avant d'entreprendre, un cycle d'étude de postgraduate en Relations internationales à l'Université d'Oxford puis de reprendre son poste à Genève.

En 1997, elle occupe toujours ce poste de conseiller juridique mais maintenant à la mission diplomatique de la République du Kenya auprès du Conseil de sécurité des Nations unies à New York

Entre 2000 et 2006, elle obtient son premier poste de Chief executive officer et retourne à Genève pour assurer la mission de chef de mission de l’État kényan auprès de l'Office des Nations unies

En 2006, elle est nommée directrice chargée de l'Europe et des pays du Commonwealth ainsi que des matières concernant la diaspora kényane, au ministère des Affaires économiques et du Commerce extérieur kényan,

En 2008, elle passe par le ministère de la justice du Kenya en tant que Secrétaire permanent auprès du ministre de tutelle.

Le 13 mai 2011, elle est nommée par le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon directrice exécutive adjointe du Programme des Nations unies pour l'environnement.

Sa longue expérience en relations internationales persuade le président Uhuru Kenyatta de la nommer au poste de ministre des Affaires étrangères en date du 23 avril 2013. Sa nomination est agréée par l'Assemblée nationale le 20 mai 2013 et elle prête serment devant celle-ci le 20 mai 20132. C'est la première femme à occuper ce poste dans son pays.

En janvier 2018, elle est nommée ministre de l'Éducation.

Soutenu par son pays et favorite selon plusieurs experts, elle est aujourd'hui sur les startings blocks pour remplacer Roberto Azevèdo le Patron de l'Organisation Mondiale du Commerce qui a récemment démissionné.

 

Le deuxième profil concerne celui de Mme Antoinette Sayeh la libérienne née le 12 juillet 1958 à Monrovia (en haut, au centre),

Après une licence en économie au Swarthmore College, en Pennsylvanie (États-Unis), et une maitrise elle obtient un doctorat en relations internationales au sein de la Fletcher School of Law and Diplomacy, de l'université Tufts, Massachussetts,

Durant ses années d'exil politique, elle travaille pour différentes institutions internationales dont la Banque mondiale, pendant 17 ans, en tant que directrice de pays pour le Bénin, le Niger et le Togo, ainsi que sur la gestion des finances publiques et la réforme de la fonction publique au Pakistan.

Elle devient, en janvier 2006, ministre des Finances au sein du cabinet de la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, la deuxième femme dans l'histoire du Libéria à occuper ce poste, la première étant d'ailleurs Ellen Johnson Sirleaf.

En 2007, elle devient aussi membre du Conseil consultatif de haut niveau du Groupe de la Banque mondiale sur l'autonomisation économique des femmes, un conseil présidé par Danny Leipziger et Heidemarie Wieczorek-Zeul.

En 2008, elle quitte le gouvernement libérien4, pour prendre au FMI le poste de directrice du département Afrique, où elle succède au Béninois Abdoulaye Bio Tchané et conduit les évolutions des relations entre le FMI et les états africains membres de ce Fonds.

En 2020, elle est nommée directrice générale adjointe du FMI, une nomination annoncée par la dirigeante du FMI, Kristalina Georgieva.

 

Makhtar Diop est la troisième personnalité de notre panel (en haut au tout à droite).

Économiste de formation, M. Diop a démarré sa carrière dans le secteur bancaire avant de rejoindre le Fonds monétaire international (FMI), puis la Banque mondiale.

Outre sa carrière dans les organisations internationales, il possède une longue expérience du secteur privé et a par ailleurs occupé des fonctions gouvernementales.

En tant que Ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal, il a notamment joué un rôle déterminant dans l’adoption de réformes structurelles importantes qui ont contribué, à la fin des années 80, à stimuler la croissance du pays à long terme.

Reconnu pour son leadership dans le domaine du développement économique et social, M. Diop a été désigné comme l’un des 100 Africains les plus influents du monde. En mars 2015, il a reçu le prestigieux prix Regents Lectureship Award de l’université de Californie (Berkeley).

M. Diop est diplômé en économie des universités de Warwick et Nottingham en Angleterre.

Makhtar Diop est aujourd'hui, vice-président de la Banque mondiale pour les Infrastructures depuis le 1er juillet 2018. Cette vice-présidence regroupe les pôles Énergie et industries extractives, Transport et développement numérique et Financement des infrastructures et partenariats public-privé (PPP).

Dans le cadre de ce poste stratégique, M. Diop supervise les actions menées par la Banque mondiale pour combler le déficit d’infrastructures dans les économies émergentes et en développement, tout en développant des solutions durables.

 

Yonov Frederick Agah, un second prétendant à la tête de l'OMC (en bas, à gauche)

Ambassadeur du Nigéria auprès de l'OMC à partir de 2005, le Nigérian Yonov Frederick Agah est nommé directeur adjoint d'Azevêdo en 2013.

Pendant près d'une trentaine d'années, ce dernier a occupé tour à tour, de hautes fonctions dans le domaine du commerce dans son pays, avant d'entamer une carrière internationale.

Le diplomate nigérian est connu pour avoir joué un rôle clé dans l'adhésion de son pays aux organisations onusiennes liées au commerce.

Certaines indiscrétions l'estiment suffisamment bien placé pour assurer au moins l'intérim après le départ d'Azevêdo.

 

Le 5ème profil concerne Mr Tedros Adhanom Ghebreyesus, actuel patron de l'Organisation Mondiale de la Santé (en bas au centre).

Docteur en santé communautaire de l'université de Nottingham au Royaume-Uni, cet expert fût nommé ministre de la Santé en Éthiopie en 2005.

De 2012 à 2016, il est ministre des Affaires étrangères. Il a dirigé les fonds mondiaux de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Le 23 mai 2017, Tedros Adhanom Ghebreyesus est élu directeur général de l'Organisation mondiale de la santé lors de la 70ème Assemblée mondiale de la santé. Il est le premier Africain à occuper ce poste.

Il entre en fonction le 1er juillet de la même année.

Il a été membre de l’organisation communiste révolutionnaire éthiopienne Front de libération du peuple du Tigray, qui a notamment contribué au financement de sa campagne pour prendre la tête de l'OMS.

Si son parcours est incontestablement pertinent, pour diriger l'Organisation Mondiale de la Santé, ce dernier a été fortement critiqué pour sa gestion de la pandémie du Covid-19.

 

La dernière personnalité, Hamid Mamdouh (2ème ligne tout à gauche)

«Il est temps» d'avoir pour la première fois un Africain à la tête de l'OMC, c'est ce qu'aurait déclaré le Suisso-égyptien Hamid Mamdouh né au Caire, 67 ans, celui qui convoite le poste bientôt vacant de directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

«L'Afrique n'a jamais occupé ce poste auparavant et il est temps, car toutes les autres régions ont occupé ce poste», a déclaré cet ancien diplomate égyptien, installé en Suisse depuis 35 ans.

Arrivé à Genève en 1985 en tant que négociateur commercial au sein du service diplomatique de l'Egypte, il a rejoint en 1990 le GATT, l'ancêtre de l'OMC, comme conseiller juridique puis assistant du directeur général adjoint.

Il a ensuite passé plus de 20 ans à l'OMC, comme Secrétaire du Conseil du commerce des services jusqu'en 2001, puis à la tête de la division Services et Investissement jusqu'en 2017.

En 2018 il rejoint le cabinet d'avocats King & Spalding, et est également professeur invité au Centre d'études de droit commercial à l'Université Queen Mary de Londres.


LA GRANDE INTERVIEW
BAROMETRE AFRICAIN DU MOIS

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